Slalom Loisir : roulez en compétition avec votre voiture de tous les jours
Par RobinB le 20 mai 2025 Course de côte & SlalomVous êtes passionné de sport automobile et rêvez de prendre le volant en compétition, mais vous pensez que cela demande forcément un gros budget ou une voiture de course préparée ? Détrompez-vous ! 🥰
Le slalom automobile, notamment dans sa catégorie Loisir, est une discipline particulièrement accessible pour s’initier au sport auto. Cette épreuve met l’accent sur l’habileté du pilote plutôt que sur la puissance du véhicule, et vous permet même de participer avec votre voiture de tous les jours.
Dans cet article, je vous invite à découvrir ce qu’est un slalom, les spécificités de la catégorie Loisir, les conditions pour participer, ainsi que les nombreux avantages de cette discipline conviviale et abordable 🥳
C’est quoi le slalom automobile ?
Le slalom automobile est une épreuve de vitesse contre la montre se déroulant sur un parcours routier fermé, généralement tracé à l’aide de cônes ou de piquets, où la dextérité prime sur la vitesse pure. Concrètement, il s’agit pour chaque concurrent de parcourir individuellement un circuit court (entre 800 mètres minimum et 2 000 mètres maximum) semé de virages serrés, épingles et chicanes, le plus rapidement possible. Le départ est donné arrêté, et le chronomètre tourne jusqu’à l’arrivée ⏱️

Le tracé impose de fréquents changements de direction : des virages « naturels » ou des quilles (plots) de pénalité sont disposés environ tous les 80 à 90 mètres pour éviter les longues accélérations en ligne droite. Toucher ou renverser un de ces obstacles entraîne une pénalité de temps ajoutée à votre chrono final (généralement entre 1 et 2 secondes par cône touché). Mieux vaut donc privilégier une conduite propre et précise ! En cas d’erreur plus grave (chicane manquée, mauvais parcours), la manche peut même être annulée pour le pilote fautif ❌
ℹ️ Un slalom se compose typiquement de plusieurs manches : on retrouve souvent 1 à 2 manches d’essais (pour reconnaître le parcours) suivies de 3 ou 4 manches chronométrées. Seul le meilleur temps chronométré est retenu pour le classement final
Les concurrents partent un par un à intervalles réguliers, garantissant une sécurité maximale. Le public, quant à lui, est installé dans des zones sécurisées le long du parcours, mais peut généralement accéder librement au parc des concurrents (paddock) pour approcher les voitures et échanger avec les pilotes. L’ambiance y est généralement décontractée et propice aux rencontres, avec une grande variété de véhicules présents : monoplaces, prototypes, voitures de rallye, voitures historiques… et même véhicules de série en catégorie Loisir ! 👍
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La catégorie Loisir en slalom : courir avec sa voiture de série
La catégorie “Loisir” est un groupe spécifique aux slaloms, offrant une porte d’entrée idéale aux débutants. C’est la seule discipline de sport auto en France à admettre des voitures strictement de série en compétition chronométrée. Contrairement aux épreuves de course de côte ou les rallyes où les voitures sont préparées, le slalom Loisir permet de s’aligner au départ avec un véhicule de tourisme ordinaire, sans modifications, ou presque.
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Voici les principales caractéristiques du groupe Loisir :
Accessibilité et âge minimum
Il est possible de courir en Loisir dès 16 ans, avec une autorisation parentale pour les mineurs. À partir de 19 ans révolus, le permis B devient obligatoire pour continuer à participer. Cette catégorie constitue donc un excellent tremplin pour les jeunes souhaitant découvrir le sport automobile.
Des voitures strictement d’origine
⚠️ Le règlement du groupe Loisir impose d’utiliser une voiture strictement d’origine, c’est-à-dire conforme en tous points au modèle de série sorti d’usine ⚠️
Aucune préparation mécanique n’est autorisée, ni modification du châssis ou des équipements de sécurité – contrairement aux autres catégories de slalom où l’on trouve des voitures de compétition modifiées, ici votre véhicule doit rester comme l’a conçu le constructeur. Un léger tuning esthétique (jantes, décoration, etc.) est toléré uniquement s’il ne compromet ni la sécurité ni les performances mécaniques d’origine. En clair, pas question de gagner des chevaux ou d’alléger la voiture : le jeu consiste à exploiter au mieux les qualités de votre véhicule de tous les jours 👌
Voiture immatriculée et en règle
Votre auto doit être immatriculée, assurée et à jour de contrôle technique, en conformité avec le Code de la route. La carte grise, l’attestation d’assurance et le certificat de contrôle technique valide seront vérifiés lors des contrôles administratifs avant la course. On vous demandera aussi de présenter une voiture complète (pas de siège retiré par exemple) et conforme au catalogue constructeur. Tous les éléments de confort ou de sécurité d’origine doivent être présents et fonctionnels. Notez bien que les voitures décapotables à capote souple sont interdites pour des raisons de sécurité ; seuls les cabriolets équipés d’un toit rigide (hard-top) peuvent courir en Loisir.

Éléments de sécurité obligatoires
Bien que d’origine, la voiture doit répondre à certaines obligations de sécurité minimum (que la plupart des voitures de série remplissent déjà) : ceintures de sécurité à 3 points aux places avant, pare-brise en verre feuilleté, freins à double circuit et rétroviseurs extérieurs des deux côtés sont indispensables. Ces éléments sont généralement de série sur les voitures modernes, il suffit de s’assurer qu’ils sont en bon état. Par ailleurs, les pneumatiques utilisés doivent être homologués route (norme E ou DOT) – vous pouvez tout à fait utiliser vos pneus du quotidien. Des pneus « semi-slick » typés compétition (ex : Toyo R888R) sont autorisés uniquement s’ils sont homologués pour la route (la mention “competition only” est interdite).
En plus du véhicule, l’organisation impose souvent que chaque concurrent dispose d’un extincteur portable à bord ou à proximité immédiate du véhicule, ainsi que d’une bâche de sol à placer sous la voiture dans le paddock. L’extincteur permet d’intervenir rapidement en cas de départ de feu, et la bâche sert à éviter toute pollution en cas de fuite de liquides (huiles, carburant) sur le sol.
ℹ️ Ne pas respecter ces consignes peut entraîner des pénalités financières par les commissaires de course (dans certains slaloms, une amende de 150 à 200 € est prévue si vous n’avez pas d’extincteur ou si vous salissez le sol du parc). Mieux vaut donc investir dans un petit extincteur 2kg et une bâche plastique avant de venir 😉
Tenue du pilote
Pas besoin de combinaison de course ignifugée pour débuter en Loisir, mais une tenue minimale est exigée. Vous devez porter un casque homologué (normes européennes auto ou moto) et des vêtements couvrant tout le corps.
Concrètement, cela signifie manches longues, pantalons longs et chaussures fermées non inflammables (matières synthétiques type nylon ou acrylique interdites, privilégiez le coton par exemple). Ces règles visent à vous protéger en cas d’incident (feu ou projection). Une paire de gants est également conseillée même si elle n’est pas obligatoire en Loisir. Bien entendu, vous devez être en condition physique apte à la conduite sportive – un certificat médical sera de toute façon requis pour obtenir votre licence (on en reparle un peu plus loin).
Classement et catégories en Slalom Loisir

Les concurrents inscrits en groupe Loisir concourent uniquement entre eux, dans un classement séparé des autres catégories de voitures de compétition. Ils ne figurent pas au classement général de l’épreuve et ne marquent pas de points pour la Coupe de France des slaloms (la finale nationale leur est donc fermée). C’est un choix assumé par la FFSA pour préserver le caractère amateur et ludique de cette catégorie.
À l’intérieur du groupe Loisir, il existe trois sous-classes de véhicules :
La classe L1
Voitures à motorisation essence atmosphérique jusqu’à 1400 cm³, diesel atmosphérique jusqu’à 2000 cm³, ou diesel turbo jusqu’à 1600 cm³.
La classe L2
Voitures essence atmosphérique ou suralimentée, ainsi que diesel turbo, jusqu’à 2000 cm³.
La classe LE
Véhicules à énergies nouvelles (électriques, éventuellement hybrides) homologués en France et n’ayant subi aucune modification. Cette classe permet de voir parfois une voiture électrique de série tenter sa chance, preuve que le slalom sait évoluer avec son temps.
Ces classes L1, L2 et LE permettent de comparer les performances de voitures aux motorisations et gabarits relativement proches, afin d’assurer des duels plus équitables entre concurrents. Contrairement à d’autres catégories, aucun coefficient n’est appliqué en fonction du type de motorisation : la cylindrée réelle est simplement prise en compte, qu’il s’agisse d’un moteur atmosphérique ou turbo. En résumé, toute voiture de série conforme au règlement, en ordre de marche et respectant les critères techniques, peut trouver sa place en slalom Loisir, qu’elle soit essence, diesel ou électrique.

ℹ️ A noter que jusqu’en 2024, seules les voitures turbo essence jusqu’à 1600 cm³ étaient admises en catégorie L2. Mais depuis 2025, la FFSA a élargi le règlement pour autoriser également les moteurs essence suralimentés jusqu’à 2000 cm³ 🔥
Cette évolution a fait grincer quelques dents dans le paddock, car elle ouvre la porte à des autos très performantes, telles que les Mégane RS, Toyota GR Yaris, Honda Civic Type R, ou encore certaines Alpine A110, capables de développer près de 300 chevaux d’origine. Jusqu'ici, des voitures comme la Secma F16 (voir ci-dessous) ou les Caterham étaient considérées comme les armes absolues dans le groupe Loisir.
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Cette nouvelle règle soulève naturellement la question de l’équité face à des véhicules plus modestes. Mais en slalom, la légèreté, la maniabilité et la précision du pilotage restent déterminants. Une voiture puissante mais lourde peut très bien se faire battre par une citadine bien emmenée.
En effet, la puissance pure ne suffit pas sur un parcours sinueux et étroit où chaque dixième se gagne au placement et à l’anticipation 😋
Comment participer à un slalom Loisir ? (Inscription, licence et budget)
Maintenant que vous avez fait le tour des principes et du cadre technique, abordons le concret : comment s’inscrire et combien ça coûte de participer à un slalom en Loisir. Bonne nouvelle, les démarches sont relativement simples ☺️
Engagement à la course
Chaque épreuve est organisée par une ASA (Association Sportive Automobile) affiliée à la FFSA. Il faut s’y inscrire à l’avance en envoyant un bulletin d’engagement (généralement disponible en ligne ou sur le site de l’organisateur) et en payant les droits d’engagement. Pour un slalom régional, comptez en moyenne autour de 80 à 100 € de frais d’engagement par pilote. Ce montant couvre l’organisation, l’assurance de l’événement, etc.
ℹ️ En catégorie Loisir, les droits d’engagement sont identiques à ceux des autres concurrents (pas de tarif réduit).
Licence ou titre de participation
Pour prendre le départ, il vous faut une licence compétition FFSA en cours de validité le jour de l’épreuve. Heureusement, il n’est pas obligatoire de souscrire une licence annuelle onéreuse quand on débute ou qu’on souhaite juste essayer : la FFSA propose des “titres de participation” valables une journée. Ce que l’on appelle communément une licence à la journée est en fait un titre de participation spécifique pour une épreuve.
Pour le slalom, ce titre de participation régional coûte environ 57 € (comprenant 47 € pour la FFSA et environ 10 € pour l’ASA organisatrice). Il est souvent référencé sous le code TPRS (Titre de Participation Régional Slalom). Vous pourrez l’obtenir directement lors des vérifications administratives précédant la course, en remplissant un formulaire sur place. Il faudra présenter une pièce d’identité et surtout fournir un certificat médical de moins de six mois attestant de « non contre-indication à la pratique du sport automobile en compétition ». Ce certificat peut être fait par votre médecin traitant sur papier libre ou via le formulaire type de la FFSA.
Une fois ces formalités accomplies et le règlement acquitté, on vous délivrera votre titre de participation (ou votre licence si vous avez choisi une licence annuelle au préalable). Sachez qu’une licence annuelle Concurrent Conducteur Slalom Régionale coûte à titre indicatif autour de ~160 €, ce qui n’est intéressant que si vous prévoyez de faire plusieurs courses dans l’année. Pour débuter, le titre de participation ponctuel est donc la solution la plus simple et économique 🤗
Partager une voiture à deux pilotes (double monte)
Le règlement autorise qu’une même voiture soit utilisée par deux concurrents maximum dans la même épreuve. On appelle cela la “double monte”.
Concrètement, si vous avez un ami qui veut aussi découvrir le slalom, vous pouvez engager tous les deux la même auto, chacun son tour. Chaque pilote doit s’acquitter de son engagement et disposer de sa licence (ou titre de participation) personnelle, mais vous partagez les frais liés à la voiture (pneus, essence, etc.), ce qui réduit le budget global. C’est aussi un bon moyen de mutualiser une seule voiture si vous n’en avez qu’une de disponible pour courir.
En double monte, l’organisation adapte simplement l’ordre de passage pour que les deux pilotes ne se gênent pas (souvent, on intercale quelques voitures entre les deux runs de la même auto pour laisser le temps de changer de conducteur). Cette formule conviviale permet de diviser certains coûts et de vivre l’expérience à deux 😎
Le jour J, une fois inscrit, vous devrez présenter la voiture et votre équipement aux vérifications techniques et administratives. La carte grise, l’assurance et le contrôle technique de la voiture seront contrôlés, de même que la conformité du véhicule au règlement (catégorie, cylindrée, équipements de sécurité…). Rassurez-vous, en Loisir cela reste simple puisque votre voiture est d’origine : vérifiez juste qu’elle est en bon état général (pneus en bon état, pas de fuite, batterie fixée, etc.) et que vous avez bien votre casque, votre tenue adéquate, l’extincteur et la bâche 👌
Une fois les vérifs passées, on vous attribuera un numéro de course à coller sur les portières, et vous serez prêt à prendre part aux essais. N’hésitez pas à discuter avec les organisateurs et les autres pilotes dans le paddock, l’ambiance est généralement chaleureuse et on se fait un plaisir d’accueillir les nouveaux.
Rester dans l’esprit Loisir : respect du règlement et tolérances éventuelles

On l’a vu, le règlement technique du groupe Loisir insiste sur le respect de la configuration d’origine du véhicule. Dans les faits, il peut arriver que certains participants aménagent de très légères modifications sur leur voiture, en pariant sur la tolérance des commissaires techniques.
Par exemple, on a déjà vu des voitures Loisir équipées d’une ligne d’échappement sport ou d’un filtre à air sport pour améliorer un peu la respiration du moteur. Officiellement, ce genre de modification n’est pas autorisée (puisqu’elle touche à la mécanique ou à la sonorité du véhicule). Cependant, tant que cela ne procure pas un gain de performance significatif et que la sécurité n’est pas impactée, il est vrai que certains contrôleurs peuvent fermer les yeux, considérant l’esprit bon enfant de la catégorie.
⚠️ Attention toutefois : c’est à vos risques et périls !
Si vous vous présentez avec des éléments non conformes et que le contrôleur est strict (ou qu’un concurrent pinaille), vous pourriez être reclassé hors groupe Loisir, voire refusé au départ. Le meilleur conseil est donc de venir avec une voiture la plus proche possible de l’origine. De même, inutile de chercher à alléger l’habitacle en retirant des sièges ou des garnitures : en plus d’être interdit, vous perdriez l’avantage de pouvoir dire que vous courez avec votre voiture du quotidien. Le charme du Loisir, c’est justement de rouler quasiment “sorti du garage” 😉
Les avantages du slalom Loisir : sensations, budget maîtrisé et convivialité
Si la catégorie Loisir rencontre un franc succès auprès des amateurs, c’est qu’elle présente de nombreux atouts pour qui veut se faire plaisir en sport auto sans exploser son budget.
Une discipline peu coûteuse à l’usage
En slalom, les runs chronométrés sont courts (souvent autour d’une minute chaque) et le nombre de manches est réduit. Le temps de roulage cumulé est faible, ce qui limite grandement l’usure de la voiture. Pneus, freins, embrayage, moteur… tout est relativement ménagé par rapport à des journées de circuit ou des rallyes de plusieurs dizaines de kilomètres 🥵
On peut tout à fait participer à quelques slaloms par an avec une citadine sans constater de dégradation notable, si ce n’est une vidange à faire régulièrement et peut-être un train de pneus tous les X événements.
Par ailleurs, pas besoin de gros investissement en préparation : un extincteur à 30 €, une bâche à 20 €, éventuellement un jeu de pneus un peu sportifs (qui peuvent aussi servir sur route), et vous êtes prêt. L’engagement modéré (~100 €) et la licence à la journée (~ 57 €) permettent de maîtriser les coûts par épreuve.
En optant pour la double monte, on peut encore partager certaines dépenses (essence, péage, hôtel si déplacement, etc.) avec son coéquipier. En somme, le slalom Loisir offre l’un des rapports sensations/prix les plus avantageux en sport automobile 🎉
De fortes sensations de pilotage
Ne vous laissez pas tromper par la petite taille du parcours ou la vitesse relativement réduite en slalom (rarement plus de 100 km/h en pointe) – le défi de placer parfaitement sa voiture entre des cônes, de freiner au dernier mètre et d’enchaîner des virages serrés procure une montée d’adrénaline incroyable 😱
Chaque dixième de seconde gagné se joue à la précision du volant et au dosage des freins. C’est une véritable école de pilotage : le slalom apprend à connaître les réactions de sa voiture, à trouver les meilleures trajectoires dans un espace restreint et à améliorer ses réflexes. Le tout en toute sécurité, sur un parcours fermé et sous l’œil vigilant des commissaires. Beaucoup de pilotes de rallye ou de circuit ont débuté par le slalom pour acquérir de l’expérience. Et pour un amateur, c’est l’occasion de pousser sa voiture dans ses retranchements – sensation rare (et déconseillée) sur route ouverte – en toute légalité. Frissons garantis à chaque manche, d’autant qu’il faut souvent se surpasser pour améliorer son chrono 🔥
Une ambiance conviviale et format flexible
Les slaloms sont généralement des épreuves d’une seule journée (parfois deux, mais c’est rare), ce qui évite d’y consacrer tout un week-end complet. On arrive le matin, on repart le soir avec le plein de souvenirs 🤩
Dans le paddock, l’atmosphère est bon enfant, les pilotes échangent facilement des conseils, les « anciens » n’hésitent pas à guider les nouveaux sur les reconnaissances du parcours ou le réglage des pressions de pneus.
Le fait que chacun vienne avec sa propre voiture de série crée une certaine proximité : on admire telle petite Peugeot 106 ou telle Renault Clio affûtée, on se compare amicalement, loin de l’image parfois élitiste qu’on attribue au sport auto. Le public ne s’y trompe pas d’ailleurs, et apprécie pouvoir se promener dans le parc concurrent pour approcher les véhicules de près.
En catégorie Loisir, il n’est pas rare que chaque participant repart avec un trophée ou un souvenir une fois la course terminée, quelle que soit sa position au classement – une façon de récompenser l’engagement et d’encourager les vocations. Enfin, réussir son premier slalom en Loisir donne souvent envie de progresser : libre à vous ensuite de viser la catégorie supérieure (groupes N, A, F2000, etc.) l’année suivante, une fois que vous vous sentez prêt à affronter des voitures préparées. Le slalom Loisir est une formidable école, mais aussi un objectif en soi pour rouler régulièrement sans pression excessive.
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Alors, prêt à vous lancer ?
En résumé, le slalom automobile en catégorie Loisir constitue l’une des disciplines les plus simples et abordables pour débuter en sport automobile.
Avec une voiture de série en parfait état, un minimum d’équipement de sécurité et beaucoup d’enthousiasme, vous pouvez goûter à la compétition dans un cadre sécurisé et convivial. Cette formule “loisir” permet à chacun de se faire plaisir au volant, de progresser et de partager sa passion avec d’autres pilotes, le tout sans se ruiner. Si vous rêvez de devenir pilote le temps d’une journée, n’hésitez plus : repérez le prochain slalom organisé près de chez vous, inscrivez-vous et venez tenter l’expérience. Et qui sait ? C’est peut-être le début d’une longue aventure en sport auto ! 🙂
Pour aller plus loin, n’hésitez pas à consulter le Règlement Technique des slaloms FFSA 2025 pour tous les détails officiels sur la catégorie Loisir, ainsi que la page dédiée aux licences FFSA pour connaître les différentes options de licence ou titre de participation. Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter bonne chance et bon plaisir sur les parcours de slalom – en espérant vous voir bientôt sur la ligne de départ, casque sur la tête et sourire aux lèvres 👍