Checklist complète karting : la liste du matériel indispensable
Par RobinB le 22 septembre 2025 KartingAvant de prendre la piste avec votre propre kart, il faut être sûr de n’avoir rien oublié. Cette checklist passe en revue tout le matériel essentiel : documents, équipement pilote, transport, outillage et pièces de rechange. Vous pouvez également télécharger la liste en PDF à imprimer pour préparer vos sorties sereinement, que ce soit pour du loisir en 2-temps ou pour débuter en compétition 😉
Rouler en karting : l’administratif 📃
Pour rouler avec votre propre kart sur circuit, vous devez être en règle. En France, cela passe généralement par une licence FFSA (assurance incluse) ou, pour une pratique ponctuelle, par un titre de participation à la journée. Selon le type de licence, une visite médicale n’est pas systématique : vous remplissez d’abord un questionnaire de santé et, selon vos réponses, un certificat médical d’absence de contre-indication peut être exigé 👨⚕️
ℹ️ Une licence UFOLEP, qui inclut aussi une assurance, peut être acceptée, mais ce n’est pas systématique : vérifiez auprès du circuit avant de vous déplacer.
En plus de la licence, chaque circuit demande un droit de piste (à la journée, en carnet ou en abonnement). Si vous roulez surtout au même endroit, il est souvent plus avantageux de prendre un droit de piste à l’année directement auprès de la piste. Renseignez-vous aussi sur les tarifs membres proposés aux licenciés de l’ASK locale, qui peuvent réduire le coût de vos entraînements 👌
L’équipement pilote indispensable en karting

Contrairement au karting de location où l’équipement est fourni, un pilote possédant son propre kart doit investir dans son équipement de sécurité personnel. L’ensemble des éléments ci-dessous est obligatoire en compétition et vivement conseillé en entraînement afin de rouler en toute sécurité en karting loisir (notamment avec un kart 2-temps performant 🔥).
À voir aussi : "Quel est le budget nécessaire pour rouler avec un kart de compétition ?"
📍 Casque intégral homologué
Le casque est votre première protection : intégral et homologué (ECE 22-06/22-05, Snell ou FIA). Dans la pratique, un bon casque moto intégral suffit, car il répond à la norme ECE exigée sur les circuits pour du loisir. Pour les jeunes, privilégiez un modèle spécifique enfant (CMR/CMS), plus léger.
À voir aussi : "À quel âge peut-on commencer le karting ? (loisir et compétition)"
Avant chaque roulage, vérifiez son état, l’ajustement et l’attache. Choisissez une visière intégrale (transparente ou teintée selon la lumière) et évitez peintures/solvants non homologués qui pourraient fragiliser la coque.
📍 Combinaison karting homologuée CIK-FIA
Obligatoire en compétition et demandée sur la quasi-totalité des circuits de loisir, la combinaison spécifique au karting protège des glissades, de l’abrasion et des brûlures par frottement. Elle se distingue nettement d’une combinaison automobile (rallye, circuit auto) : ces dernières sont conçues contre le feu mais pas contre l’usure par glissement, et leur coupe gêne la position basse d’un pilote de kart.
👉 Choisissez un modèle homologué CIK-FIA niveau 1 ou 2 (niveau 2 = protection maximale) et adapté à votre morphologie pour une liberté de mouvement optimale.

📍 Gants et chaussures montantes
Gants de karting : Des gants renforcés offrant une bonne adhérence sur le volant sont indispensables. En compétition comme en loisir, vos mains doivent être protégées et ne pas glisser. Choisissez des gants spécialement conçus pour le karting (ou à défaut, de sport auto) qui couvrent bien les poignets. Ils doivent être ajustés à vos mains pour assurer une excellente sensibilité et précision de pilotage. On attend d’eux qu’ils soient robustes (pour éviter les éraflures en cas de choc) tout en offrant un grip optimal sur le volant. Il existe des modèles de gants prévus pour la pluie ou le froid, qui peuvent être utiles selon les conditions 🥶
Chaussures montantes : Des bottines de karting montantes (hautes jusqu’au-dessus de la cheville) à semelle fine sont également indispensables. Les chaussures de kart protègent vos chevilles tout en offrant une excellente sensibilité sur les pédales. La cheville est une zone particulièrement sollicitée en karting, d’où l’importance d’une bonne protection et d’un bon maintien. Des bottines spécifiques karting, légères et résistantes, vous apporteront le confort et la sécurité nécessaires : semelle fine pour ressentir les pédales, renforts latéraux pour la cheville, et fermeture sécurisée. Ce duo gants/chaussures assure confort et précision au volant.
Protections additionnelles recommandées en karting 🛡️
En complément de l’équipement de base, il existe des protections corporelles qui, sans être systématiquement obligatoires pour les adultes, sont fortement recommandées pour rouler en toute sécurité. C’est le cas du gilet protège-côtes, de la minerve cervicale, ainsi que des genouillères et coudières 👌
📍 Protège-côtes (gilet de protection thoracique)
Il se présente comme une coque ou un gilet rembourré à porter sous la combinaison. Son rôle est d’absorber les chocs latéraux au niveau des côtes et de protéger le thorax des vibrations du châssis. Les côtes du pilote sont particulièrement exposées en karting, et les vibrations et chocs peuvent causer des blessures intercostales. Le protège-côtes rigidifie cette zone et prévient efficacement les côtes fêlées ou les douleurs aux cartilages 🤗

En compétition internationale, le protège-côtes est désormais obligatoire compte tenu de son importance pour la sécurité. En France, il est déjà obligatoire pour les jeunes catégories et reste vivement conseillé pour tous les autres pilotes. En d’autres termes, même un pilote adulte en loisir a tout intérêt à en porter un pour éviter de sérieux traumatismes au torse 😕
📍 Minerve cervicale (tour de cou)
La minerve est un collier de mousse rigide à placer autour du cou et sous le casque. Elle sert à stabiliser la tête en cas de choc et à prévenir le coup du lapin (violent mouvement de la nuque lors d’un impact).
La Fédération Française du Sport Automobile a rendu la minerve obligatoire pour les jeunes pilotes en karting, et de nombreux circuits de kart loisir l’exigent également lors des sessions libres. Pour les adultes, le port de la minerve n’est pas imposé en compétition, mais il reste fortement recommandé pour accroître la sécurité 👍

Une bonne minerve homologuée FFSA enveloppe la base du casque et limite les mouvements excessifs du cou en cas d’accident, réduisant ainsi le risque de blessures cervicales graves. De plus, elle contribue à diminuer la fatigue musculaire du cou lors de longues sessions, en supportant le poids du casque dans les virages à haute vitesse.
📝 Note : choisissez un modèle spécifique karting homologué (les minerves auto/moto non homologuées karting sont à éviter).
📍 Genouillères et coudières
Protections supplémentaires en mousse à mémoire de forme ou à coque souple, elles se portent sous la combinaison. Non obligatoires, elles sont appréciées par certains pilotes pour éviter les contusions. En karting, les genoux peuvent heurter le volant, la direction ou le réservoir d’essence lors d’un accident ou même sur des vibreurs agressifs, et les coudes (notamment le droit) peuvent frapper le moteur ou d’autres éléments du châssis.
Des genouillères adaptées atténuent fortement les impacts, et les coudières protègent vos bras de chocs éventuels. Optionnelles, elles complètent efficacement la protection du pilote, que ce soit en loisir ou en compétition, et sont particulièrement utiles avec un kart puissant ou sur une piste irrégulière pour éviter bleus et douleurs articulaires 🤕
ℹ️ En résumé, même facultatifs pour les adultes, protège-côtes, minerve, genouillères et coudières apportent une réelle sécurité et améliorent le confort de pilotage, surtout avec un kart 2-temps.
📍 Cagoule et autres accessoires utiles
Parmi les accessoires pratiques, la cagoule (sous-casque) en textile est un plus appréciable bien qu’optionnelle. Elle se porte sous le casque et améliore le confort en absorbant la transpiration. Une cagoule limite ainsi la sueur qui s’infiltre dans les mousses intérieures, ce qui maintient votre tête au sec et prolonge la durée de vie du casque.
Dans le même esprit, un T-shirt et un pantalon techniques (respirants et sans coutures marquées) apportent un réel confort. Ils aident à réguler la température : en été, ils évacuent la transpiration et évitent la surchauffe ; en hiver, ils constituent une première couche isolante qui conserve la chaleur. Ces sous-vêtements techniques, légers et près du corps, facilitent aussi l’enfilage et le retrait de la combinaison 🙂
Enfin, pensez aux bouchons d’oreilles pour atténuer le bruit du moteur, qui peut dépasser 100 dB en continu. De simples protections auditives réduisent la fatigue liée au bruit et aident à rester concentré, un atout pour les longues sessions ou les journées de roulage intensif 🥵
S’équiper pour rouler sous la pluie en kart ☔

La météo pouvant être capricieuse, tout pilote doit anticiper les conditions pluvieuses en ayant l’équipement adéquat. Conduire sous la pluie est possible et même formateur, à condition d’être bien protégé. Voici le kit pluie du kartman 💪
📍 Combinaison de pluie
Il s’agit d’une combinaison imperméable que l’on enfile par-dessus sa combinaison karting. Totalement étanche, elle vous permet de rester au sec et de vous protéger du vent froid et des éclaboussures lorsque la piste est détrempée 🌧️
Les modèles de pluie (Sparco, Alpinestars, OMP, etc.) comportent généralement des élastiques aux poignets et chevilles et des fermetures étanches, afin qu’aucune goutte ne s’infiltre. Une sur-combinaison de pluie bien ajustée évitera aussi que votre combinaison principale ne s’alourdisse avec l’eau. N’hésitez pas à l’utiliser dès que la pluie menace, car rouler détrempé peut rapidement vous faire perdre en concentration (sans parler du poids de l’eau dans la combinaison 🙃).
📍 Bottines de pluie ou surbottes

Deux solutions existent pour garder les pieds au sec en karting sous la pluie. Les surbottes imperméables sont de véritables couvre-chaussures en plastique ou en latex épais, à enfiler par-dessus vos bottines de kart. Elles empêchent l’eau de pénétrer dans les chaussures lorsque l’eau ruisselle le long de la combinaison. Les bottines de pluie, quant à elles (voir photo ci-dessus), sont directement imperméables et se portent comme des bottines classiques, sans protection supplémentaire.
Dans tous les cas, l’objectif est le même : garder les pieds au sec et au chaud pour conserver de bonnes sensations aux pédales et éviter les engourdissements. Certains pilotes dépannent avec de simples sacs plastiques, mais des bottines de pluie ou des surbottes dédiées restent plus pratiques et résistantes 💪
📍 Gants de pluie
Bien que vos gants de kart classiques puissent faire l’affaire, il existe des gants spécialement conçus pour le pilotage sous la pluie. Ils sont fabriqués dans des matériaux déperlants et possèdent des paumes à grip renforcé (souvent avec du latex ou du caoutchouc) pour une adhérence maximale même trempés. Si vous comptez rouler fréquemment par temps humide ou froid, investir dans une paire de gants de pluie peut améliorer votre confort. À défaut, prévoyez au moins une seconde paire de gants secs pour vous changer après chaque session pluvieuse.
📍 Visière pluie et traitements anti-pluie
La visibilité est le principal défi sous la pluie. Pour y remédier, deux solutions complémentaires existent.
D’une part, vous pouvez vous munir de visières ou d’accessoires anti-pluie. Il est notamment recommandé de traiter l’écran de votre casque avec un produit déperlant type Rain-X. Ce spray forme un film invisible sur la visière qui fait perler et glisser la pluie instantanément, améliorant drastiquement votre vision sous l’averse. Appliquer du Rain-X (ou équivalent) avant de prendre la piste mouillée est devenu un réflexe pour de nombreux pilotes, tant ce traitement est indispensable pour une vision claire sous la pluie. N’oubliez pas non plus d’utiliser un produit anti-buée à l’intérieur de la visière ou d’entre-ouvrir légèrement celle-ci pour éviter la condensation 💦

En synthèse, rouler sous la pluie exige un équipement approprié mais reste tout à fait faisable et peut même être très instructif. Avec une bonne combinaison pluie, des surbottes, des gants adaptés et une visière préparée, vous pourrez continuer à piloter en toute sécurité sous les intempéries sans finir trempé ni transi de froid. Ces équipements de pluie, bien que facultatifs par temps sec, deviennent essentiels dès que la piste se détrempe – n’hésitez donc pas à les ajouter à votre panoplie de pilote 😉
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Le transport du kart
Il existe plusieurs façons de transporter un kart, selon votre véhicule, votre budget et la fréquence de vos sorties, chacune avec ses avantages et contraintes.
📍 Remorque dédiée au kart
La remorque est l’une des options les plus courantes. Une petite remorque plateau suffit pour un kart. Elle offre une grande flexibilité : on y charge le kart sans gros démontage. Si la remorque dispose d’un espace de rangement (bagagère, coffre intégré), on peut aussi emporter les outils, les pneus etc. Sur un plateau simple, il n’y a pas d’espace fermé, mais cela laisse au minimum le coffre du véhicule tracteur libre pour le matériel 👍

De nombreux pilotes loisirs choisissent une remorque utilitaire ouverte pour son coût modeste et sa polyvalence. Une remorque fermée, quant à elle, protège le kart des intempéries et des regards, mais elle est plus onéreuse et plus lourde. Dans les deux cas, assurez-vous que la largeur reste raisonnable (environ 1,50 m pour loger kart et rangements) et que votre voiture possède un attelage capable de tracter le poids total.
La remorque convient à ceux qui ont un attelage et un espace de stockage. C’est idéal si vous ne voulez pas salir ou encombrer votre véhicule principal. En revanche, manœuvrer et stationner avec une remorque peut être contraignant en ville ou si vous manquez de place. Elle nécessite une immatriculation et un espace dédié : un investissement à prévoir.
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📍 Fourgon ou utilitaire (aménagé ou non)
Du petit utilitaire compact au grand fourgon, ce type de véhicule est très apprécié pour transporter un kart. Les modèles moyens comme Renault Trafic, Peugeot Expert ou Volkswagen Transporter offrent déjà un grand volume. Les plus grands fourgons type Fiat Ducato, Peugeot Boxer, Citroën Jumper ou Mercedes Sprinter permettent quant à eux de charger un ou plusieurs karts sans démontage, avec de la place pour tout le matériel 🥳

Un combo van désigne un fourgon deux places (cabine avant + espace cargo arrière) idéal pour transporter un kart et ses accessoires à l’abri. Même un utilitaire compact comme un Citroën Berlingo ou un VW Caddy peut accueillir un kart Rotax Max (125 cc), mais il faudra presque toujours retirer les roues et souvent des éléments de carrosserie, ou placer le châssis en diagonale. Cette opération de démontage et remontage peut vite devenir contraignante si vous roulez souvent 😩
L’avantage du fourgon est qu’il peut servir d’atelier mobile et de paddock couvert, offrant un espace de travail protégé. En revanche, c’est généralement un second véhicule à acheter, à assurer et à entretenir, intéressant surtout si vous roulez régulièrement ou si vous en avez l’usage pour d’autres activités.
💡 Conseil pratique : arrimez toujours le kart et le matériel avec des sangles fixées aux anneaux d’ancrage. Calez les objets lourds et, si le kart est sans ses roues, glissez des cales ou des morceaux de bois sous le châssis pour éviter qu’il glisse et pour protéger le plancher.
📍 Monospace ou break

Un grand monospace ou un break/SUV peut suffire, mais il faudra presque toujours démonter les quatre roues, parfois le baquet ou le moteur. Le chargement est plus physique qu’avec une remorque ou un fourgon et difficile à réaliser seul. Protégez bien l’habitacle (bâche ou draps) et surveillez la pression des pneus arrière, car le poids du kart peut solliciter la suspension.
📍 Transporter le kart sur une galerie de toit
C’est une solution de dépannage, parfois utilisée pour de très courts trajets quand on n’a ni remorque ni utilitaire. Le principe est de fixer le kart sur des barres de toit solides. En pratique, cela reste contraignant et risqué. Il faut soulever environ 70–80 kg, ce qui nécessite au moins deux personnes, et démonter un maximum d’éléments (roues, moteur, pontons) pour réduire le poids et la prise au vent 💨

Même allégé, un kart reste volumineux. Il doit être arrimé avec plusieurs sangles robustes, en protégeant le toit avec une couverture pour éviter les rayures. Sur la route, la traînée augmente la consommation, le centre de gravité élevé diminue la stabilité, et il faut rester vigilant aux portiques, parkings et ponts : la hauteur du véhicule dépasse facilement 2 m.
👉 À envisager seulement en dernier recours, pour de très courtes distances et à faible vitesse, en contrôlant régulièrement les sangles.
📍 Autres solutions
Un pick-up (Ford Ranger, Toyota Hilux, etc.) peut aussi transporter un kart dans sa benne. Cette méthode, fréquente aux États-Unis mais plus rare en France, offre un chargement facile et permet d’arrimer le kart par les roues sans gros démontage, à condition que la benne mesure au moins 1,80 m. L’inconvénient reste la taille et le coût d’un pick-up, peu pratique au quotidien.

Bonnes pratiques pour sécuriser le kart pendant le transport 🤗
Quel que soit votre moyen de transport, l’essentiel est d’arrimer solidement le kart et le matériel pour éviter tout mouvement :
- Utilisez des sangles à cliquet de qualité, idéalement quatre, en les passant sur les roues ou le châssis sans forcer au point de le déformer.
- Calez le kart avec des blocs de bois ou de vieux pneus pour qu’il ne repose pas uniquement sur ses roues libres.
- Si vous manquez de place et le transportez debout, videz le réservoir, retirez le pare-chocs avant si besoin et attachez-le fermement à un support.
- Enlevez les éléments encombrants (roues, pontons, pare-chocs, voire moteur) si cela facilite le chargement et rangez-les bien fixés.
- Protégez le plancher et les parois du véhicule ou de la remorque avec une bâche, et couvrez le kart en cas de pluie ou de projections.
- Sur une remorque, veillez à une bonne répartition du poids, environ 10 % sur la boule d’attelage, et arrimez tout ce qui pourrait se déplacer.
- Adaptez votre conduite : freinez en douceur, prenez les virages plus larges, roulez à vitesse modérée et contrôlez les sangles après quelques kilomètres.
Réglementation à respecter 📜
Le transport d’un kart doit répondre aux règles du code de la route :
- Le chargement doit être solidement fixé pour ne pas se déplacer ni masquer la plaque ou les feux.
- Respectez les dimensions légales : largeur maximale 2,55 m et surveillez la hauteur totale si le kart est sur le toit.
- Avec une remorque de PTAC ≤ 500 kg, la plaque du véhicule suffit ; au-delà, la remorque doit avoir sa propre carte grise et plaque.
- Le permis B couvre la plupart des cas (jusqu’à 750 kg ou un ensemble voiture + remorque ≤ 3 500 kg), mais une formation B96 ou le permis BE peuvent être requis pour les ensembles plus lourds.
- Vérifiez la présence et le bon fonctionnement des feux, clignotants, triangles réfléchissants et de la chaînette ou du câble de sécurité selon que la remorque est freinée ou non.
- Assurez-vous que votre contrat d’assurance couvre la traction et, si nécessaire, la remorque ou le contenu transporté.
Checklist express avant le départ
- ✅ Kart arrimé avec au moins deux sangles à cliquet.
- ✅ Plaque d’immatriculation et feux visibles et en état.
- ✅ PTAC/PTRA et permis conformes.
- ✅ Attelage verrouillé, goupille et chaînette ou câble en place.
- ✅ Pneus voiture/remorque gonflés et en bon état.
- ✅ Assurance (et carte grise si > 500 kg) à jour.
Matériel et outils indispensables pour le kart 🧰
Posséder un kart nécessite de disposer d’un minimum de matériel de maintenance pour préparer le kart, effectuer les réglages et parer aux imprévus mécaniques. Voici la check-list du matériel indispensable à avoir pour rouler avec un kart 2T.
📍 Chariot de kart (stand)
Indispensable une fois sur place, un chariot permet de poser le kart à hauteur d’homme pour la maintenance et de le déplacer facilement dans les stands. Plusieurs modèles existent, du plus simple jusqu’au chariot à levier drive-up qui facilite le chargement du kart sans aide.
ℹ️ Choisissez un modèle robuste et adapté au poids de votre kart.

📍 Bâche de protection du sol avec tapis absorbant
Obligatoire dans de nombreuses compétitions ou entraînements, cette bâche protège le sol des fuites d’hydrocarbures. Les pilotes doivent utiliser un tapis absorbant d’une dimension minimale de 1,50 m x 1,90 m sous le kart afin d’éviter les taches d’essence ou d’huile sur le sol. Assurez-vous que la bâche/tapis est bien en place dans votre espace mécanique pour respecter l’environnement et les règlements des circuits 😉
📍 Carburant et mélange 2-temps
Prévoyez un jerrican métallique d’environ 10 L pour transporter le carburant – les circuits exigent souvent des bidons homologués en métal pour des raisons de sécurité.
Si votre moteur est un 2-temps, munissez-vous d’une huile moteur 2T de qualité et d’un doseur gradué pour préparer le mélange essence/huile dans les bonnes proportions. Un broc gradué avec bec verseur et un entonnoir filtrant permettent de faire le plein proprement, sans risque de renversement ni d’impuretés dans le réservoir.
📍 Boîte à outils de base
Une panoplie d’outils mécaniques est nécessaire pour démonter, régler ou réparer votre kart. Les principaux outils à avoir incluent un jeu de clés plates/mixtes (tailles courantes : 8, 10, 13, 17 mm, et 19 mm), un jeu de clés Allen (hexagonales) de 3 à 10 mm, quelques douilles avec cliquet (8, 10, 13, 17, 19, 22 mm), ainsi que des tournevis plats et cruciformes (dont un petit tournevis à manche court pour les vis de carburateur).
Ajoutez-y une pince coupante, une pince multiprise, un marteau et un maillet en caoutchouc – avec ces outils de base, vous pourrez effectuer l’essentiel des interventions courantes (changement de bougie, réglages, tension de chaîne, etc.). N’oubliez pas la clé à bougie adaptée à votre moteur, qui vous permettra de remplacer la bougie rapidement en cas de besoin 😎
📍 Outils spécifiques et équipements de maintenance

En complément de l’outillage général, certains outils spécialisés facilitent grandement la vie du kartman. Par exemple, une pompe à pied ou un mini-compresseur pour regonfler les pneus sur le circuit, accompagné d’un manomètre de précision (précis à ±0,05 bar) pour contrôler la pression des pneus au dixième près ⏲️
Un démonte-pneu manuel (levier ou presse) est utile si vous devez changer vos pneus vous-même, de même qu’une clé démonte-obus pour retirer le mécanisme de valve et des plombs d’équilibrage pour ajuster l’équilibrage des roues.
Pour l’entretien de la transmission, prévoyez un extracteur de pignon et un bloc-pignon afin de changer le pignon moteur sans abîmer les pièces (indispensable pour desserrer l’écrou de pignon) 🛠️
Une règle de réglage (réglet) ou un système laser d’alignement est également pratique pour vérifier le parallélisme du train avant. Si vous participez à des compétitions ou souhaitez peaufiner vos performances, vous pouvez compléter avec une clé dynamométrique (pour serrer les boulons au couple exact recommandé) et un pyromètre pour mesurer la température des pneus après vos runs. Ces deux derniers outils restent optionnels pour du loisir, mais deviennent très utiles pour analyser finement le comportement du kart.
Enfin, pensez à de quoi travailler proprement sur le paddock : utilisez toujours un tapis absorbant sous le kart (voir plus haut) et, si vous manipulez des liquides (carburant, huile, liquide de frein...), prévoyez un bac de rétention pour contenir les éventuels déversements et des entonnoirs anti-goutte pour éviter les coulures.
📍 Consommables et petit matériel
Emportez un assortiment de visserie et boulonnerie courant correspondant à votre kart (quelques écrous, boulons et rondelles de rechange dans les diamètres fréquents, par ex. M5, M6, M8). Des colliers serre-câble (Rilsan) et du ruban adhésif toilé (type gaffer) sont indispensables pour attacher ou réparer provisoirement à peu près n’importe quoi.
Il est judicieux d’avoir également du frein-filet moyen (type Loctite bleu) pour sécuriser les vis soumises aux vibrations – appliquez-en sur les filetages des vis importantes afin d’éviter qu’elles ne se desserrent en roulant.
Côté produits d’entretien, prévoyez un spray dégrippant/lubrifiant multifonction (par ex. du WD-40) pour lubrifier les pièces mobiles ou aider au démontage, une bombe de graisse spéciale chaîne pour graisser la transmission après chaque roulage, ainsi qu’un nettoyant freins pour dégraisser le système de freinage et les disques.
Munissez-vous de quelques chiffons et microfibres pour essuyer les pièces et garder le matériel propre (les microfibres sont idéales pour la carrosserie, les chiffons ordinaires pour les pièces mécaniques). Pensez aussi à une paire de gants jetables nitrile et à du gel nettoyant pour les mains, afin de pouvoir vous nettoyer après la mécanique 🧼
📍 Pièces de rechange essentielles
Même si votre kart est en bon état, ne partez jamais en roulage sans quelques pièces de rechange de base.
L’incontournable numéro 1 est la bougie d’allumage de rechange : emportez-en une ou deux (du modèle approprié à votre moteur), accompagnées de la clé à bougie pour pouvoir la changer sur place facilement.
Prévoyez également une chaîne de transmission supplémentaire ou, au minimum, un maillon rapide de rechange – les chaînes de kart subissent de fortes contraintes et peuvent casser à tout moment. Emmenez une ou deux couronnes (pignons arrière) de tailles différentes ainsi qu’un pignon moteur supplémentaire, afin d’ajuster la démultiplication en fonction du circuit ou de remplacer une pièce abîmée.

Un jeu de gicleurs de carburateur (principal, voire gicleur de ralenti) dans plusieurs calibres est recommandé pour ajuster la carburation selon la météo ou l’altitude – ceci concerne surtout les moteurs 2T avec carburateur réglable.
N’oubliez pas non plus de petites goupilles ou circlips (par exemple pour l’axe de pédale de frein, les axes de roues, etc.), car ces petites pièces peuvent se perdre ou sauter et immobiliser le kart si on n’en a pas en réserve.
Prévoyez également un morceau de durite d’essence de rechange : une fissure ou une fuite peut vous arrêter net, et un simple tuyau neuf permet souvent de repartir immédiatement.
Côté pneumatiques, ayez toujours un jeu de pneus slicks et un jeu de pneus pluie prêts à l’emploi. Un train de slicks supplémentaire est pratique en cas de crevaison ou d’usure rapide, tandis qu’un train de pluie vous permettra de continuer à rouler si la météo se dégrade brusquement.
Enfin, si votre budget le permet, vous pouvez prévoir quelques pièces d’usure supplémentaires pour parer aux pannes plus sérieuses : par exemple des plaquettes de frein neuves, un câble d’accélérateur et d’embrayage de rechange, ou même un piston neuf (pour les moteurs 2T, en cas de serrage) afin de sauver une journée de roulage compromise. Ces éléments plus coûteux ne sont pas obligatoires en loisir occasionnel, mais les pilotes assidus les gardent souvent sous la main par précaution.
📍 Gants de mécanicien
Pour intervenir sur le kart en toute sécurité et propreté, munissez-vous d’une paire de gants de mécanicien (ou gants nitrile épais). Les gants protègent vos mains des brûlures (moteur chaud, échappement) et des coupures, tout en évitant de vous salir avec les graisses et produits chimiques. Ils font partie des EPI recommandés dans le paddock aux côtés des lunettes de sécurité et bouchons d’oreilles, et doivent être portés dès que l’on manipule du carburant ou des outils bruyants. Optez pour des gants suffisamment fins pour conserver de la dextérité, mais résistants. En fin de journée, vos mains vous remercieront ! 👏
Chaque matériel de cette liste contribuera à vous assurer des séances de karting sans mauvaises surprises. En étant bien équipé et organisé, vous pourrez vous concentrer sur le pilotage en ayant l’esprit tranquille, prêt à faire face au moindre problème technique. Bon roulage ! 🔥
Karting : tout l’équipement pour un paddock pratique et bien organisé
Pour une journée fluide dans les stands, visez simple et utile : un barnum pliant (si pas de box), une table pliante et des chaises pour travailler et vous poser, des boissons, encas et des vêtements de rechange pour rester à l’aise.
Côté suivi et sécurité : un système de chronométrage (Alfano, MyChron…), une caméra embarquée pour analyser vos trajectoires, un extincteur 2 kg et une trousse de secours.
Énergie et lumière : un éclairage d’appoint (barres LED, lampe frontale) et, selon le circuit, une station d’énergie portable ou une rallonge multiprise étanche pour alimenter compresseur, chargeurs et outils.
Petits plus qui changent tout : un chargeur de batterie (démarreur/accessoires), un marqueur pour dater vos pneus, et un bidon d’eau claire pour les mains et le rinçage des pièces.
Avec ces bases, votre paddock reste compact, propre et efficace, pour vous concentrer sur l’essentiel : piloter 🥳
Conclusion
En karting, la préparation fait toute la différence. Un bon matériel, un transport sécurisé et un équipement complet vous garantissent des sessions sereines. Cette checklist vous aide à ne rien oublier, que ce soit pour le plaisir ou la compétition. Il ne reste plus qu’à charger le kart et profiter de chaque tour de piste.
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